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Pendant le confinement versement de dividendes et licenciements continuent

Deux usines à Mantes la Jolie (78).

Usine ST Microelectronics .le groupe franco-italien Microelectronics , qui possède une usine à Mantes la Jolie annonce le versement de plus de 200 millions de dollars ,soit 195 millions d’euros, de dividendes à ses actionnaires.
Madame Pénicaud ,ministre du travail, la annoncé le 27 mars que « dans les entreprises où l’état est actionnaire on va demander de ne pas verser de dividendes. » Or l’état français est actionnaire à 27.5% du groupe.

Le syndicat CGT du groupe STMicroelectronics le dit clairement « Dans la crise actuelle, n’y a-t-il pas mieux à faire que de verser des dividendes d’un côté, tout en incitant de l’autre par des primettes les salariés à être présents sur les sites ?
Une chose est sûre : ceci prouve que ST ne manque pas d’argent. Un argent qui pourrait lui permettre de supporter sans difficulté une fermeture temporaire des usines pour aider à freiner l’épidémie.

« Usine Dunlopillo. Le tribunal de commerce de Paris a décidé il y a une semaine de confier la reprise de Dunlopillo au groupe français Finadorm . Selon son président le site de Mantes-la- Jolie « fermera dans les six mois » car « nous concentrerons la production sur le site de Limay « (de l’autre côté de la Seine).

Sur les 183 salariés de l’entreprise 90 seront conservés, 17 mutés au siège, il y aura 20 départs à la retraite volontaires avec une année de salaire payée par la procédure , et 50 employés en CDI seront licenciés.

Dans une seule ville nous voyons donc le versement de dividendes pour les uns, le licenciement pour les autres.

Pour sa part le POID se prononce pour le maintien de tous les emplois à Dunlopillo, l’interdiction des licenciements, mesure qui a encore plus d’actualité pendant cette période de confinement, et la nationalisation sans rachat ni indemnités des grands moyens de production et des banques.

Elundmin