En plein mois de juillet, Bayrou s’est livré à une véritable provocation en annonçant son plan. (…)
Obéissant à Trump, Macron s’est engagé à faire passer les dépenses militaires à 5 % du PIB. Cela signifie que le budget de la défense devrait passer de 60 à 150 milliards. Soit un tiers du budget de l’État !
Toute la vie sociale et économique, toute la société devraient être subordonnées à « l’effort de guerre »
revendiqué par Macron, représentant de la classe capitaliste.
…Impossible d’accepter !
Un scandale ! 519 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés en classes ordinaires. Or, selon une enquête de l’Unapei, à quelques jours de la rentrée, 13 % de ces enfants n’auront aucune heure de scolarisation par semaine ; 38 % auront moins de six heures, 30 % entre 6 et 12 heures, et 19 % seulement plus de 12 heures par semaine …
Lire l'article...Droits de douane – Trump impose son diktat, Macron et Bayrou se couchent… et ils voudraient nous faire payer la note… Unité ouvrière pour les bloquer !
C’est un accord de soumission que Trump a imposé à l’Union européenne.
Il prévoit une hausse de 15 % des droits de douane pour toute exportation européenne aux États-Unis, une garantie d’achat d’énergie américaine pour 750 milliards de dollars, une promesse d’achat d’armement américain, un plan d’investissement de capitaux européens au bénéfice des entreprises américaines…
A Gaza, plus de deux millions de Palestiniens sont affamés par Israël qui les soumet à un blocus total depuis des mois. Chaque jour, ils subissent bombardements et attaques de l’armée israélienne lors des prétendues « distributions alimentaires ».
C’est un plan de déportation, de nettoyage ethnique et d’anéantissement qui est en cours à Gaza…
Le 15 juillet, Bayrou a annoncé son plan de coupes d’une ampleur sans précédent dans le budget 2026.
Au nom de « l’effort de guerre » et du remboursement de la dette, ce sont finalement 44 milliards que le gouvernement veut voler dans les poches des travailleurs.
Parmi les mesures annoncées par Bayrou, retenons notamment :
• Une « année blanche » en 2026 : toutes les prestations sociales (RSA, APL, allocations chômage, prime d’activité), les pensions, les salaires des fonctionnaires, le barème de l’impôt sur le revenu seront gelés, entraînant de fait une baisse du pouvoir d’achat.
• La « refondation » de la Sécurité sociale qui devrait désormais reposer sur l’impôt et non plus sur les cotisations sociales (le salaire différé). C’est le démantèlement de la Sécu de 1945 qui est à l’ordre du jour.
• La suppression de 3 000 postes dans la fonction publique d’État et le non- remplacement d’un départ à la retraite sur trois.
• L’augmentation de la franchise médicale annuelle (sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports) de 50 à 100 euros.
• La sortie du statut d’affection de longue durée (ALD) pour les malades « en rémission » ou « en guérison ».
• La réduction de la durée des arrêts maladie.
• La suppression de deux jours fériés, « par exemple le Lundi de Pâques et le 8-Mai » …
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