Après les municipales et face à l’épidémie
Le premier tour des élections municipales vient de se tenir le 15 mars. Le gouvernent avait décidé de maintenir ces élections.
L’épidémie de coronavirus, la crainte, justifiée, de la contagion, a encore réduit la participation qui atteint le chiffre de 27% de votants à Mantes la Jolie, contre 50 % en 2014.
Le fait qu’il n’y avait que trois listes présentes à ces élections alors qu’il y avait sept listes lors du scrutin précédent, a également pesé.
Ce sont les quartiers populaires regroupant les familles les plus modestes qui ont été les plus touchés par l’abstention avec 76 % d’abstention au Val-Fourré.
Il a suffi de 4095 voix à la liste de la majorité municipale, conduite par Raphael Cognet, pour être élue alors que notre ville compte 44000 habitants.
Cette abstention a particulièrement pénalisé notre liste « vivre mieux à Mantes la jolie, rassemblant des militants associatifs, des syndicalistes, des militants PCF et des militants du POID.
Au total nous obtenons 1267 voix soit 22.34 %, jusqu’à 32 % dans un bureau du Val-fourré et 4 élus au conseil municipal. (Le premier militant du POID était placé en 5ème position sur la liste).
Ces résultats constituent un point d’appui pour travailler à la défense de intérêts de la population, pour aider à la mobilisation de la population pour combattre la politique du gouvernement Macron et ceux qui en sont localement les ses relais. Comme nous l’avons dit » défense des retraites, défense des services publics, un même combat ».
Le gouvernement, à la suite des gouvernements précédents, a porté des coups à l’hôpital public en diminuant le nombre des lits, en supprimant des services entiers, en restreignant la recherche médicale ; un médecin de Mantes révèle que pour le service de réanimation « à l’hôpital de Mantes, il doit y avoir huit lits, cela va être vite plein. Et l’unité Covid à Mantes, pour les cas nécessitant une hospitalisation mais pas une intubation, c’est entre quatre et six lits » pour un bassin de population de 150 000 habitants.
Un plan de 300 milliards est lancé pour soutenir l’économie, en fait pour soutenir les entreprises ; beaucoup de salariés doivent continuer à travailler. Cependant les plans de licenciements ne sont pas gelés, les loyers dus par les particuliers doivent être payés. Pour ce gouvernement les intérêts des entreprises sont la priorité.
Nous considérons qu’aucune confiance ne peut être accordé à ce gouvernement pour défendre la population contre l’épidémie de coronavirus.
Nous proposons de s’abonner à l’hebdomadaire « la tribune des travailleurs « pour continuer , dans la situation de confinement , à échanger les informations et à résister à cette politique.( 10 euros pour 8 numéros)
Dans cette situation nous appelons à renforcer et à rejoindre le POID.