Pass « sanitaire » de Macron : Antisanitaire, antisocial, anti-ouvrier!
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Le 5 août, le gouvernement a promulgué la loi mettant en place le pass « sanitaire ».
Y a-t-il la moindre justification « sanitaire » à ce pass ? Permet-il de mieux protéger ?
Chaque travailleur peut le constater : ce pass est une absurdité ! Il est exigé dans les TGV… mais pas dans les transports en commun où les travailleurs s’entassent aux heures de pointe ! Il est exigé pour les pompiers… mais pas pour les policiers ni pour les gendarmes !
Un pass antisanitaire !
Comment croire une seconde ce gouvernement quand il prétend que son pass a un objectif sanitaire ?
Ce gouvernement est responsable de la pénurie de masques, puis de tests, puis de vaccins. Il continue à fermer des lits et des services entiers dans les hôpitaux…
Et le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il se préoccupe de la santé de la population face au Covid ?
Cette situation sanitaire catastrophique va empirer avec le pass. Médecins, syndicats, associations médicales dénoncent l’hémorragie de personnel soignant que la mise en œuvre du pass va provoquer dans les hôpitaux, les Ehpad, les maternités.
Un pass antisocial et anti-ouvrier !
Cette loi menace les salariés des hôpitaux et d’autres secteurs. Si, le 15 septembre, ils ne présentent pas leur pass, leur contrat de travail et leur rémunération seront suspendus. Qui peut vivre sans salaire ? Il s’agit de pousser les salariés à la démission ou à se faire licencier ultérieurement au prétexte de la « désorganisation de l’entreprise. »
Et quand les travailleurs, de plus en plus nombreux avec leurs organisations syndicales, se mobilisent contre ce « pass licenciement » dans les hôpitaux, les bibliothèques, les casernes de pompiers… le ministre de la Santé, Véran, profère des menaces contre le droit de grève !
Ce pass est antisocial et anti-ouvrier. Il s’inscrit dans toute la politique de Macron : contre-réforme de l’assurance chômage, contre-réforme des retraites, d’un côté. 560 milliards d’euros versés aux capitalistes, de l’autre.
Pass « sanitaire », menaces contre le droit de grève, contre-réformes de l’assurance chômage et des retraites, fermetures de lits et de services dans les hôpitaux… Macron se déchaîne contre les travailleurs.
Les travailleurs sont en état de légitime défense !