À la date du 23 octobre, dix-sept jours de bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont ôté la
vie à 5 087 de ses habitants, dont 2 055 enfants.
Des dizaines de milliers de blessés s’entassent dans des hôpitaux, du moins dans ceux qui n’ont pas
été bombardés.
50 000 femmes enceintes sont privées de tout accès aux soins de base…
La loi « plein emploi », adoptée le 10 octobre à l’Assemblée nationale, et déjà votée par le Sénat en
juillet, réforme le Revenu de solidarité active (RSA).
Au prétexte d’ « accompagner » les plus fragiles, la loi conditionne le versement du RSA à une « contrepartie
» d’au moins 15 heures d’activité hebdomadaire.
Le budget 2024, c’est d’abord 16 milliards d’euros de coupes, principalement supportées
par les travailleurs et leurs familles.
Ce sont eux qui vont payer les conséquences de cette nouvelle cure d’austérité.
Ainsi sur les 16 milliards de coupes, 10 milliards proviennent de la fin progressive, d’ici à décembre
2024, du bouclier tarifaire qui avait été mis en place en 2021 pour endiguer une explosion des prix
du gaz et de l’électricité…
Le 30 septembre, nous, 104 travailleurs, jeunes et militants
mandatés par 67 délégations d’entreprise et de localité,
nous sommes réunis dans une
« rencontre nationale de
délégués pour l’unité pour en finir avec Macron et sa poli-
tique ». Nous avons répondu à l’appel lancé par des travail-
leurs hospitaliers de l’hôpital Édouard-Toulouse à Marseille,
après les grèves et les manifestations pour le retrait de la
réforme Macron sur les retraites.
Ces travailleurs – qui avaient participé à la constitution d’un
comité de grève avec des délégués de service avec les syndi-
cats FO et CGT – proposaient que la rencontre nationale puisse« discuter de la préparation du combat d’ensemble pour en
finir avec ce gouvernement, ouvrant la voie à un autre gou-
vernement au service de la majorité »…
Arrachée par la mobilisation massive des travailleurs en 1945, la Sécurité sociale est depuis des
décennies la cible de tous les gouvernements de toutes couleurs politiques. Tout est fait pour
réduire les dépenses liées à la santé, mais aussi le principe même de la Sécurité sociale : chacun
cotise selon ses moyens, chacun bénéficie de soins selon ses besoins…