« On sait bien, si on regarde les choses en face, qu’il y a des achats d’écrans plats plus importants
au mois de septembre qu’à d’autres moments », a osé déclarer Blanquer (France 3, 29 août),
accusant les familles aux revenus modestes, qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire,
de l’utiliser pour acheter des téléviseurs (1).
Décidément, le ministre ose tout ! Non seulement il n’a pris aucune mesure concrète pour
protéger les élèves et les enseignants de la pandémie, non seulement il a remis en cause le
bac, mais, en plus, il insulte les familles ouvrières, qui subissent sa politique depuis des années…
Le gouvernement veut sanctionner les hospitaliers ; Les hospitaliers accusent le gouvernement
À compter du 15 septembre, le gouvernement veut interdire le droit de travailler aux hospitaliers
non vaccinés en les accusant d’être responsables du développement de la pandémie.
Mais qui est responsable de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent nos hôpitaux ? Les
hospitaliers qui se battent dans des conditions effroyables depuis près de deux ans contre la
pandémie ou ce gouvernement qui accélère chaque jour le démantèlement de nos hôpitaux ?
« Normale », une rentrée pour laquelle aucune mesure réellement efficace n’a été prise pour
protéger les élèves et les personnels ?
Mensonge ! Cette rentrée est tout, sauf normale !
• Protocole sanitaire inapplicable.
• Elèves non vaccinés évincés en cas de Covid.
• Refus de dédoubler les classes, d’embaucher les personnels nécessaires.
• Enseignants contractuels licenciés.
• Lycéens sans affectation.
Et Blanquer ose parler d’une rentrée « normale » !
La loi du 5 août instaurant le pass « sanitaire » est une loi antisociale, anti-ouvrière, antisanitaire.
Le gouvernement Macron est le seul responsable de la situation sanitaire désastreuse du pays.
Et maintenant, il utilise le pass « sanitaire » pour s’attaquer aux droits ouvriers et au principe démocratique d’égalité.
Son champ d’application s’étend de semaine en semaine.
Le savez-vous ?
Y a-t-il la moindre justification « sanitaire » à ce pass ? Permet-il de mieux protéger ?
Chaque travailleur peut le constater : ce pass est une absurdité ! Il est exigé dans les TGV… mais pas dans les transports en commun où les travailleurs s’entassent aux heures de pointe ! Il est exigé pour les pompiers… mais pas pour les policiers ni pour les gendarmes !
Lire la suiteDonc, si on comprend bien, la réforme systémique (retraites par points) et à nouveau à l’ordre du jour, en plus du recul de l’âge de la retraite.
Décidément, rien n’arrête ce gouvernement ! Un gouvernement qui frappe les travailleurs, les personnels soignants, les chômeurs et les futurs retraités.
Depuis 18 mois, les hospitaliers combattent la pandémie dans les pires conditions : sans moyens, dans une situation de pénurie de personnel et de médecins, avec un manque dramatique de lits de réanimation…
Lire la suiteConvoquée depuis six semaines, la manifestation du Parti ouvrier indépendant démocratique a été interdite le jour même de sa tenue, le 5 juin, sur décision du préfet Lallement agissant au nom du gouvernement, décision confirmée par le tribunal administratif.
C’est le droit de manifester qui est menacé.
Lire la suiteÀ nouveau se déroule la logique de l’expansion coloniale qui caractérise l’État d’Israël depuis qu’il a été fondé en 1948 sous l’égide de toutes les grandes puissances.
Les familles menacées aujourd’hui d’expulsion dans le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem sont souvent celles-là même qui s’y sont établies en 1948, après avoir été chassées des maisons qu’elles habitaient depuis des générations, en particulier à Jaffa et à Haïfa.
Lire la suiteDepuis quelques jours, les déclarations de ministres concernant les aides publiques aux entreprises se multiplient.
Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics : « Nous aiderons les entreprises autant qu’il le faudra. » Et afin de financer ces aides, il faudra, précise-t-il, « veiller à ce que toutes les autres politiques, tous les autres budgets ministériels ne dérapent pas ».
560 milliards d’euros déjà offerts aux patrons depuis mars 2020… et ça continue !
Et rien pour l’école, les hôpitaux, le logement, les services publics.
